Reste concentré-e sur ta vie !

Tous ces médias qui racontent tout et n’importe quoi et toutes ces personnes qui avalent et qui transfèrent tout et n’importe quoi… N’en es-tu pas fatigué-e ?... Moi, si !

D'autant que beaucoup, parmi ces intervenantes et ces intervenants, ne sont pas de véritables journalistes, mais de simples chroniqueuses ou chroniqueurs, animatrices ou animateurs d’émissions de radio ou de télévision.

Franchement, je suis plus que lassée de les entendre cogiter à voix haute et laisser déteindre, sur nous, leurs doutes et leurs angoisses personnels, sans le moindre soupçon de conscience un chouïa éclairée.

Quelle est donc cette nouvelle manie de faire des sujets de reportage complets, à partir d’une simple question ou supposition ? Ce n’est pas la définition que j’ai du journaliste. C’est plutôt celle du scénariste…

Ce monde est devenu un peu trop bruyant pour moi, en ce moment, et tout ça pour finalement ne rien dire de concret. La vérité se perd complètement dans un flou, entretenu méthodiquement par celles et ceux qui en ont besoin pour alimenter et vivre de TA peur.

Cette peur, cette angoisse semée très largement et qui pousse telle une mauvaise herbe dans un jardin mal entretenu, c’est la meilleure arme contre tes rêves, tes ambitions et tous les beaux projets que, lorsque tu fais taire le monde autour de toi, ton cerveau te rappelle.

« Et nous, alors ? » te disent-ils.

Eh oui, et eux alors ? Les as-tu oubliés ?

Est-ce que tu avances ?

Si oui, tant mieux ! Continue et ne lâche rien !

Si non, qu’est-ce qui t’empêche vraiment d’avancer ? Es-tu bien certain-e d’être coincé-e ? Ou est-ce juste une idée que tu te fais à cause de tout ce qu’on raconte, en ce moment ?

Il y a forcément quelque chose que tu peux faire progresser, en attendant de pouvoir reprendre ton rythme de croisière ou d’en adopter un nouveau, une fois que la situation sera redevenue plus profitable.

J’ai toujours considéré qu’une information n’en était réellement une pour moi, qu’à partir du moment où elle m’empêchait de faire ce que j’avais prévu de faire dans ma journée. C’est le cas, par exemple, d’une grève des transports, alors que j’ai un rendez-vous à Paris. C’est le cas, autre exemple, de certaines réductions d’impôts ou de taxes, ou encore d’une augmentation du prix de l’électricité, qui auront un impact direct sur la gestion de mes finances personnelles.

Si une information, aussi catastrophique peut-elle paraître, n’a pas d’incidence sur mon quotidien, je la prends pour ce qu’elle est, c’est-à-dire un élément informatif, et je la range ou… je la jette ! En aucun cas, je ne la laisse m’intimider ou me freiner.